PAUL ACKERMAN

Paul ACKERMAN est né le 17 septembre 1908 à Jassy (Roumanie). Décédé en 1981.

Études au Lycée Charlemagne, puis dans les Facultés de droit et de Lettres de Paris, où il était arrivé avec sa famille à l'âge de quatre ans.

Avant la guerre de 1939, il fréquente l'Atelier Fernand Léger, et fin 1940, il se lie d'amitié avec Bonnard. Fait prisonnier à la guerre, il reprend la peinture à son retour de captivité. A partir de 1947, il expose à Paris, Londres, Francfort Montréal, Québec...

En 1950 il remporte le premier Prix Pacquement. Suivent alors de nombreuses participations à des expositions collectives, ainsi que des expositions personnelles notamment à la Galerie
Exemple de signatureCreuze et au Musée Galliéra.

Déjà derrière ses premières gouaches, ses tableaux de fleurs, on devine la lecture de certains textes ésotériques, bien qu'Ackerman ait affirmé : « Je n'ai été guidé par rien, je ne sais
d'où 
ces images ont surgi, ni pourquoi je les ai faites. » La critique en accord a classé Ackerman avec les abstraits des années cinquante. Avec le recul on est amené à moduler ce jugement. Si l'aspect formel superficiel paraît en effet appartenir aux expressions abstraites du moment, un regard plus appuyé ne tarde pas à identifier la réalité concrète inspiratrice. Ainsi d'ailleurs qu'en témoignent les titres : Mer de Chine - Le soleil bleu - Le fétiche - etc. En conclusion de cette période dite abstraite, il produisit une suite de peintures en relief sur polystyrène compensé.

Après quoi il revint résolument à la figuration, avec des séries telles que : Ombres et lumières de 1962 à 1964, Quelques instants de la vie de Rembrandt..., peintures en clair-obscur, procédé qui caractérise pratiquement toute son oeuvre, aussi bien la période abstraite que la figuration des compositions à personnages dont souvent les titres seuls évoquent le climat psychologique : Veillée poétique -Méditation - Couple vers le soir. Sa propension à l'ésotérisme s'était confirmée, vers 1965, avec sa rencontre de " l'Agartha", ainsi défini par René Guénon dans Le roi du monde : « Monde souterrain étendant ses ramifications partout sous les continents (...) et par lequel s'établissent d'invisibles communications... »


Ackerman se voyait, malgré lui, contraint de rendre visible ce monde jusqu'alors invisible : « Je ne dis pas : voilà ce que je vais faire, mais, une fois la chose faite je me demande ce que j'ai voulu faire. » Sa peinture relève d'une métaphysique, où tout revêt un sens symbolique ou cosmogonique • Jacques Busse


BIBLIOG DIVERS :
PARINAUD (André),
"Une Voie Royale" Paris, Editions Mayer 1987. Catalogue de la vente Ackerman, Nouveau Drouot, Paris, 1984 - divers : Catalogue de la vente Ackerman Nouveau Drouot, Paris, 29 fév. 1988 - Lydia Harainbourg, in : L'École de Paris 1945--1965, Ides et Calendes, Neuchâtel 1993. Paul Ackerman Ed. Mayer 1987. MUSÉES : KASSEL - PARIS (Mus. Nat. d'Art Mod) - PARIS (BN) - RINGUNG (Etats-Unis)

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Des records enregistrés en 1984-1985 lors des ventes d'atelier avec plusieurs résultats au dessus de 60000 Frs. L'oeuvre de Paul Ackerman reflète son evolution, la plupart des mouvements picturaux qui se sont succédés depuis les années 1930. Pourtant, une sorte d'unité paradoxale, un même esprit prédominent au cours de ces différentes phases de création : les oeuvres d'Ackerman se gardent de justesse du décoratif par un sens poétique parfois ésotérique.


Paul Ackerman est présent au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux

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